Accueil Culture et histoire La commune au XIXème siècle
Son bureau de poste est Belle Isle en Terre, mais le facteur de la poste ne visite la commune que tous les deux jours. Un petit nombre d’habitations groupées près de l’église, et dont quelques unes, assez modernes, se détachent du centre commun pour aller s’étendre jusque sur les bords de la route impériale de Paris à Brest, voilà le Bourg de Plounérin, que les grands arbres de son cimetière cachent aux yeux du voyageur qui parcourt la route. Des deux côtés de la route, des vallées à perte de vue, profondément encaissées par une chaîne de montagne, sur la crête desquelles passe la route et dont les anneaux semblent une multitude de pyramides terminées en forme de cônes.
La commune est formée de ces anciens villages de Kérensalvy, Quirio, Petit Saint Junay, Grand Saint Junay, Jegou, Kenilaouen, Quero, Kermeur, Turodec, Trevoéa, Kergoat Bras, Les trois grands arbres, Ar Voern, Tourbajou, Ar Pinquer, Quélenec Bras, Ar Gostanot, Crec’h an Nec’h, Kerigonen, Coat Quis, Memeur, Kernioc, Ar Voas Voën, Coat ar Roux, Kergus, Ar Recho, Prigent, Kerdonan, Rivino, Roudorovoen, Pont Izé, Bruliec.
Extrait du livre « Les Côtes du Nord » de Benjamin Philibert Jollivet (1859)